Wood Spirit

 

 

 

Cheval Mustang Nokota Fondation (tradition).

Ses parents ont été importés des Etats-Unis.

 

Nokota Horse Conservancy

 

Le Nokota Horse Conservancy existe pour assurer la survie de la race Nokota, historiquement importante et en voie de disparition.

 

Notre mission est de poursuivre le programme d'élevage pour préserver et protéger leur génétique et de nous engager dans une sensibilisation éducative qui fait progresser l'appréciation de l'importance du cheval Nokota et de la nécessité de maintenir son existence pour les générations futures.

 

Pour plus d'infos, cliquez sur le logo.

 

Auteur : Olivier Bonnelarge (cliquez sur le tableau pour accéder au site Web de l'artiste).
Auteur : Olivier Bonnelarge (cliquez sur le tableau pour accéder au site Web de l'artiste).

 

Les Mustangs Nokotas : descendants directs des

chevaux indiens de Sitting Bull.

Peintures de Charles Marion Russel (1864 Saint-Louis Missouri - 1926 Great Falls Montana) c'est un des plus grands peintres américain. Il a peint plus de 2000 tableaux représentant les cow-boys, les Amérindiens et les paysages du Far West de la fin du 19ème siècle.

Wood Spirit Mustang Nokota né le 1er Janvier 2019.
Wood Spirit Mustang Nokota né le 1er Janvier 2019.

 

Origines et histoire :

Le cheval Nokota s’est développé dans les badlands accidentés de Little Missouri du sud-ouest du Dakota du Nord.

Des preuves ADN ont montré que le Nokota descend d’un ranch du début du 20ème siècle et d’un stock indien, qui avait pratiquement disparu depuis les années 1950. 

« Ces régions des plaines du Nord étaient les derniers bastions des indigènes, et où les dernières batailles ont eu lieu », explique Frank Kuntz de Linton, dans le Dakota du Nord, qui, avec son frère Leo, a commencé à acheter les chevaux pour les sauver de l’abattage ou du croisement dans les années 1980. « Lorsque le guérisseur et chef de la tribu Sioux, Sitting Bull, a été forcé de se rendre à l’armée américaine en 1881 à Fort Buford, dans le Dakota du Nord, il a dû remettre ses armes et ses chevaux.

 

Les chevaux de la tribu ont été vendus aux commerçants du fort, et beaucoup ont été dispersés par des ventes publiques. Cependant, le marquis de Mores, un aristocrate Français et éleveur pionnier de l’ouest du Dakota du Nord, a montré de l’intérêt pour la préservation de ces chevaux et en a acheté 250.

Le marquis a fondé la ville de Medora, la porte d’entrée de ce qui est maintenant le parc national Theodore Roosevelt. Lorsque le marquis mourut en 1896, son contremaître de ranch rassembla et vendit les chevaux. Ceux qui n’ont pas été attrapés ont erré dans les badlands.

Les chevaux dans les badlands ont été clôturés par inadvertance pendant le développement du parc national Theodore Roosevelt et lorsque le National Park Service a commencé à les retirer de la terre, les frères Kuntz sont intervenus. Ils ont reconnu que ces chevaux du parc avaient une apparence différente des races modernes et avaient une conformation commune.

En 1990, ils ont commencé à les appeler Nokotas, un clin d’œil à leurs origines du Dakota du Nord. Aujourd’hui, il y a plus de 1 000 Nokotas aux États-Unis. Le Nokota Horse Conservancy a un programme de sensibilisation avec les tribus Sioux locales pour aider à réintroduire la culture du cheval.

Margaret Odgers de Carlisle, Kentucky, est propriétaire du Nokota Horse Blue Moon Rising, un ambassadeur de la race qui a participé aux cérémonies d’ouverture des Jeux équestres mondiaux Alltech FEI 2010. « L’histoire de ces chevaux est très tragique, mais elle est puissante », dit Odgers. « Quand vous en avez un, vous avez l’impression d’aider à préserver l’histoire. » 

Les Nokotas partagent un ensemble de caractéristiques physiques et comportementales qui reflètent leur histoire depuis la fin du 19ème siècle. 

Leurs ancêtres incluent à la fois des chevaux de guerre ou de chasse des amérindiens, comme des chevaux de travail et de selle utilisés dans les ranchs de la frontière.

Beaucoup de ces chevaux descendent des chevaux coloniaux espagnols originaux, amenés par les Conquistadores au début de la conquête des territoires nord-américains.

Durant le 20ème siècle, ils ont vécus sauvages dans les Badlands du Little Missouri, une contrée rude et escarpée, au conditions climatiques erratiques et aux longs hivers glaciaux.

Durant cette époque, leur survie a dépendu de leur capacité à éviter la capture par l’homme. Ces pressions physiques et sociales se sont combinées pour former un cheval athlétique, endurant et intelligent. 

Ces conditions ont aussi permis de conserver le type original des chevaux de ranch de la fin du 19ème siècle ainsi que le cheval indien des Grandes Plaines. Les photos historiques montrent que les chevaux des Lakotas (Sioux) ainsi que leurs descendants achetés par le Marquis de Morès et le HT ranch sont remarquablement similaires aux Nokotas actuels. 

Les caractéristiques physiques : 

Les chevaux Nokota sont caractérisés par un corps s’inscrivant dans un carré, des angles marqués, une musculature effilée, avec des épaules anguleuses et un garrot solide, une croupe nettement inclinée, une attache de queue basse, une ossature, des jambes et des sabots solides, et une pigmentation “coloniale espagnole”. Leurs oreilles sont souvent légèrement relevées aux extrémités, et beaucoup ont des fanons fournis.

Les Nokotas ont tendance à être tardifs et certains présentent des allures amblées.

Dans l’ensemble, le type est un peu plus large et solide que les chevaux de type colonial espagnol des plaines du sud (“mustangs”), tout en conservant les robes espagnoles typiques (surtout rouannées, overo, et dun) et d’autres points de conformation.

Dans le Dakota du Nord, les éleveurs ont délibérément croisé des chevaux de type colonial espagnol ou “natif” (juments sauvages et / ou indiennes) avec de plus grands étalons, dans l’espoir de préserver la souplesse et l’endurance de la souche originale tout en augmentant leur taille et leur force. Il en a résulté un cheval de ranch polyvalent qui pouvait être à la fois attelé et monté et exigeait peu de soin.


Il existe à ce jour différent types de Nokotas® : le « cross », et le « fondation» :

  • Les chevaux cross (Nokota® Park Crosses, NPC), sont des nokotas® qui ont été croisés avec d’autres races. Ce sont généralement des chevaux plus grands.
  • Les chevaux « fondations » sont issus à 100% du Parc National Théodore Roosevelt » où ils étaient parqués.
  • Ils sont divisés en 2 catégories : les « ranchs » et les « traditions ».

Le Nokota de type “Tradition” : 

Alors que le Nokota est d’ascendance mixte, un faible pourcentage des chevaux ont une conformation qui correspond à l’héritage “colonial espagnol”, tout à fait similaire au mustang espagnol.

Ces chevaux sont catalogués comme étant de type “traditionnel”, en hommage aux chevaux indiens dont ils descendent. 

Les Nokotas “traditionnels” sont petits, (entre 1m40 et 1m50) et relativement fins. Ils présentent beaucoup de caractéristiques du cheval colonial espagnol. 

Il peut y avoir eu diverses influences espagnoles sur la population des Nokotas au cours du siècle passé. Leo Kuntz a favorisé dans son élevage les Nokotas présentant ces caractéristiques, et leur nombre désormais s’accroît. 

Le Nokota de type “Ranch” : 

Les cavaliers de dressage ont appelé en plaisantant les Nokota de type Ranch les “Nokotas Warmbloods” et il s’avère qu’ils peuvent en effet être des chevaux de sport efficaces et populaires.

Ils sont généralement plus grands, et avec plus d’os que les chevaux de type traditionnel, mesurant souvent 1m 60 voir plus.

Les Nokotas de type Ranch sont issus du croisement volontaire avec des Pur Sangs, des chevaux lourds et éventuellement, avec des souches ibériques telles que l’Andalou.

Cependant, ils partagent tous les mêmes couleurs et ont de nombreux points communs avec les “traditionnels”, ainsi qu’un tempérament équivalent.

Parfait exemple du modèle Ranch, solide et puissant.

Les premiers ranchers et les indiens ont développé cette souche de chevaux de travail et la polyvalence reste leur caractéristique.

Un Nokota de type Ranch bien préparé peut allier puissance et fluidité de mouvement, mais son caractère et sa robe originale en font vraiment un cheval hors du commun. 

Une robe caractéristique : 

Les Nokotas exhibent généralement une robe aux couleurs caractéristique du cheval espagnol de l’époque coloniale.

Beaucoup de Nokotas sont bleus rouan (si nombreux que cette couleur relativement rare est devenue une caractéristique de la race).

D’autres couleurs communes sont le noir (la couleur de base pour le bleu rouan) et le gris.

Les overos et sabinos (certains avec des yeux bleus) sont également considérés comme caractéristique (le tobiano n’apparaît que lorsqu’il y a un croisement).

Les tâches typiques de l’overo sont composées d’une ou plusieurs tâches irrégulières de couleur blanche et de marques faciales blanches, de même, certaines marques désignées par les indiens comme “medecine hat” apparaissent de temps en temps.

Les autres couleurs incluent le bai rouan, le bai, le bai brun, et une couleur particulière, le “chestnut”.

Quelques Nokota produisent des poulains dun ou grullo, parfois avec des “tiger stripes” (rayures de tigre), sur leurs membres ou leur garrot.

Certains chevaux changent de couleurs au cours de leur vie : un rouan peut être né dun, ou un noir devenir gris avec l’âge.

 

 

 

Le Ranch des Centaurées

1963, route de la Mairie

Lieu dit Le Râle

47260 BRUGNAC

06 43 77 98 42